Le sabre ou la bataille d'eau? {Maura}

[HJ: Le titre du sujet est pourri, je sais. Désolée^^]

Il faisait beau, il faisait chaud. Le soleil brillait et les oisillons chantaient dans les arbres pour accueillir cette après-midi qui s’annonçait joyeuse. Le temps, le jour et l’heure rêvés pour une petite démonstration de maniement de sabre.

C’est justement pour une démonstration de ce genre que les deux brunettes se trouvaient alors dans les jardins. Elles allaient sans rien dire, mais le silence n’était ni lourd ni pesant. C’était un calme léger, durant lequel chacune sans doute profitait de l’air doux, embaumé du parfum de quelques fleurs et du chant des oiseaux.

Dans la tête du moins, c’était le vide complet. Dire qu’elle ne pensait à rien ne serait pas tout à fait juste. Plus simplement, elle ne pensait pas. Elle se contentait d’admirer ce qui l’entourait, de l’apprécier.

Puis après une dizaine de minutes, un peu plus ou un peu moins, elles atteignirent un petit coin à l’air particulièrement agréable. Il y avait un joli tapis d’herbe verte, un grand arbre qui assurait sous l’ombre de son feuillage une fraîcheur agréable. On entendait même une petite musique : le murmure léger du ruisseau, qui passait juste à côté.

Lacrima s’était arrêtée, en désignant l’arbre. Oui, cet endroit lui semblait idéal et un petit sourire satisfait vînt se dessiner au coin de ses lèvres. Si Maura était d’accord, elle n’aurait plus qu’à se jeter dans l’herbe.

Après un court instant de réflexion, Lacrima ajouta, d’un air presque mystérieux :

Tout en parlant, elle se rapprochait du ruisseau, lentement, dangereusement peut-être. Puis un petit éclair de malice passa dans ses yeux avant qu’elle ne lance joyeusement :

Tout en parlant, la jeune fille éclaboussa Maura avec l’eau fraîche et transparente du ruisseau. Un bel éclat de rire s’ensuivit. Lacrima espérait juste que Maura, pleine d’humour, ne prendrait pas mal ce petit jeu.

Sous la lumière du soleil, et sa chaleur réconfortante, Maura et Lacrima sa baladaient. Le silence rainait entre les deux jeunes filles. Seuls les gazouillements des oiseaux le trahissaient. Une journée joyeuse en perspective… Et très calme également. C’est donc dans cette si belle journée que les deux adolescentes se dirigeaient on ne sais où pour une démonstration de sabre. Maura regarda discrètement la jeune fille marchant à côté d’elle, le sabre à la main. Ne pensant à rien de particulier… profitant de la chaleur…

Le parfum de quelques fleurs arriva aux narines de Maura, qui prit une profonde inspiration. Elles continuèrent à marcher cotes à cotes. Sans jamais dire un seul mot… Puis, après une dizaine de minutes environ, arrivèrent à la hauteur d’un arbre, où l’herbe était verte, et où l’ombre de la plante promettait d’être agréable… Lacrima proposa de s’arrêter là, selon elle ce serait un endroit parfait. Ce qui était surement la stricte vérité. En tournant la tête, la brune s’aperçut qu’un sourire de satisfaction était venu nicher sur les lèvres de sa colocataire.

Lacrima commença à s’approcher de l’arbre, et Maura, ne se doutant aucunement de ses attentions, la suivit. Lacrima dit ensuite sur un ton mystérieux :

-Tu sais, je ne suis peut être pas doué avec un sabre entre les mains…

Elle fit une courte pose, puis s’approcha lentement du ruisseau. Mais Maura ne réagit pas. Puis un sourire arriva sur les lèvres de la jeune fille qui reprit joyeusement sa phrase.

-Par contre, la bataille d’eau, je suis une des meilleurs !

La jeune fille aspergea Maura, de l’eau rafraichissante et claire du ruisseau. La brune, ne comprenant pas de suite ce qui se passait, resta figée sur place. L’eau produisit un frisson le long de l’échine de l’adolescente, qui commença à cligner des yeux. Elle posa délicatement son sabre, soigneusement rangé dans son fourreau. Elle fit craquer ses doigts, puis s’approcha le visage mécontent.

-Ca tu vas me le regretter !

Elle s’approcha rapidement du ruisseau, puis shoota dedans, pour éclabousser à son tour son « agresseur ». Puis sans attendre les représailles de son amie, se remit à l’éclabousser. Puis, laissa un rire lui échapper.